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Navigateur Atlas d’OpenAI, la fin du consentement libre ?
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Navigateur Atlas d’OpenAI, la fin du consentement libre ?

Publié  

10/28/2025

8
min lecture

Published  

October 28, 2025

by 

Thomas Adhumeau

10 min read
Sommaire
Dans notre série The Privacy Soapbox, nous donnons la parole aux professionnels de la privacy et aux membres de notre industrie qui souhaitent partager leurs points de vue, leurs histoires et leurs perspectives sur la protection des données. Les auteurs contribuent à ces articles à titre personnel. Les opinions exprimées sont les leurs et ne représentent pas nécessairement celles de Didomi.

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Le café est bon ici, de ce côté-là pas de problème, m’étais-je dis juste avant de remarquer que j’étais flanqué à ma gauche par un portant à vêtement. Je n’en revenais pas que dans ce café, ce petit café de rien du tout, on pouvait aussi acheter des fringues de designers japonais, c’était permis. Quelle idée j’avais eu de venir travailler ici quelques heures. Il y avait même une cabine d’essayage, c’est pour dire. Depuis quand pouvait-on faire ça, offrir ce genre de services dans un coffee shop du 12ème arrondissement, c’est-à-dire dans cet arrondissement gentil qui ne se distingue vraiment que par la largesse de ses trottoirs ? Comment avait-il basculé, ce petit coin de Paris qui ne faisait jamais d’histoire ?


Je n’en avais pas la moindre idée ; décidément quelque chose était en train de m’échapper dans ce siècle, quelque chose de probablement assez structurant.

Ce qui ne m’échappait pas, en revanche, c’était le nouveau navigateur d’OpenAI. Mon MacBook bien ancré sur une tablette en bois noble et moi-même perché sur un tabouret au confort disons discutable, je me trouvais sur le point de télécharger ce nouveau logiciel plein de promesses.

Atlas, porteur d’eau de mon monde numérique

Que la chose soit dite quelque part, s’il importe d’ailleurs qu’elle soit dite : il y avait décidément un problème avec ce tabouret. Peut-être y avait-il d’ailleurs un problème plus général avec les tabourets, peut-être que ce n’était pas celui-ci en particulier, peut-être que c’était tous les tabourets. Car j’en étais désormais quasiment certain, quelque chose qui n’adhère à aucun principe ergonomique se jouait à cet endroit. Je décidais de garder toutes ces considérations pour moi, ne sachant d’ailleurs pas à qui les adresser, en plus de quoi les serveurs avaient l’air vachement occupés. Ce d’autant qu’il était sans doute possible de l’acheter, ce foutu tabouret. Au point où j’en étais rendu, tout était potentiellement achetable dans ce coffee shop, et faiblement installé comme je l’étais, tout à fait déchu de charisme, j’en aurais probablement fait l’acquisition, je me serais probablement retrouvé sur le trottoir avec le tabouret sous le bras, un tabouret qui m’aurait sans doute coûté un rein et qu’il aurait bien fallu que j’installe quelque part dans mon appartement, en plus de tout le mal qu’il me faisait déjà. Je m’abstins donc de tout commentaire, mais me promis, à part moi, d’écrire un jour un article sur le manque d’ergonomie structurel des tabourets. 

Un problème qu’on ne retrouvait cependant pas dans le navigateur d’OpenAI. Du point de vue ergonomique, il fallait en convenir, je m’y retrouvais même plutôt facilement. Tous mes onglets Chrome habituels avaient été automatiquement transférés. En cinq minutes, j’étais déjà comme à la maison chez Atlas. Ils sont fortiches ces américains quand même, m’étais-je dit, en prenant soin de vérifier rapidement si Google était sur le coup d’un tabouret connecté ou que sais-je. On ne sait jamais.

Par goût de l’amusement, par goût du jour en quelque sorte, je demandai à Atlas pourquoi il portait ce nom-là. La réponse de GPT confirma d’emblée mes craintes, c’était bien en référence au Titan de la mythologie grecque. “Celui qui porte le monde sur ses épaules” m’avait répondu ChatGPT, en n’oubliant pas d’ajouter une emoji monde, pour que je comprenne bien. Ca sentait quand même le mépris à plein nez cette réponse, car je savais bien qui était Atlas, c’était même peut-être tout ce qui me restait des cours de grec ancien de Madame Delbos. Ça et le fait que mon prénom se prononce Didymus ; un fun fact qui avait eu son importance le jour où j’avais décidé de rejoindre Didomi.

Toujours est-il que l'état des forces en présence se révélait dans toute sa netteté, j’avais affaire à un navigateur qui se donnait pour mission de porter sur ses épaules de transhumaniste l’ensemble de mon monde numérique. Ce fut immédiatement confirmé par GPT qui précisa, toujours sur un ton emprunt d’un mépris à peine dissimulé, que c’était “une métaphore” (sans blague), une métaphore “pour dire que cette version peut porter l’ensemble de ton expérience web : navigation, recherche, analyse de documents, création de contenu, etc., tout en un seul espace.” Bah voyons. 

Il y a quelques années, ça m’aurait facilement convaincu, cette belle promesse. J’y aurais cru, c’est certain. Je suis cependant désormais assez vieux pour en avoir vu d’autres dans le même genre. En 2013, déjà, Zuckerberg avait racheté une solution d’adserving à Microsoft. Son nom ? Atlas, évidemment. Facebook annonçait à l’époque que l’acquisition d’Atlas visait à « aider les annonceurs à avoir une vue holistique de la performance de leurs campagnes publicitaires ». Le mot holistique avait été prononcé, c’est dire si c’était du sérieux. En faveur de quoi il promettait aussi plein de trucs et de machins, avant que la plateforme ne soit fermée en 2018, pour reposer dans le cimetière des projets numériques qui ne sont finalement pas parvenus à soutenir le ciel au-dessus de nos têtes d’humains trop humains, comme dirait Nietzsche, qu’il ne faut jamais hésiter à appeler à la rescousse, quel que soit le sujet et, puisque c’est à la mode, quoiqu’il en coûte.

Pour tester mon nouvel Atlas, je l’envoyais chercher des billets d’Eurostar. Au mois de novembre, c’est toujours une bonne idée d’aller faire un tour à Londres, on y célèbre l’automne mieux qu’ailleurs. J’indiquais que mes critères étaient le prix (à cause de l’argent), l’horaire (pas trop tôt quand même) et une série de dates qui m’arrangeait et qui avait surtout vocation à me faire éviter les vacances de la Toussaint, parce que si c’était pour se retrouver avec des wagons entiers d’enfants sur la route d’Harry Potter, ça ne valait pas le coup, vraiment, le jeu n’en valait pas la chandelle.

Après une demande de confirmation ultime que j’acceptai, ChatGPT prit les commandes de mon navigateur. On y voyait bien se jouer, pas à pas, les étapes qui allaient le conduire à m’acheter un aller-retour pour la Grande-Bretagne. Il faisait vraiment tout comme je l’aurais fait, comme un humain véritable, si on veut bien me prêter cette qualité. Si par extraordinaire j’en doutais encore un peu, il était clair que la technologie était sur la bonne voie pour me remplacer. Après quelques recherches judicieuses sur Google, le site d’Eurostar s’était bien affiché, il y avait une belle cinématique et la durée d’attente de chargement n’avait pas été totalement incommode. Je vivais jusque-là une expérience sympathique, une expérience de spectateur qui était néanmoins sur le point de prendre un peu d’ampleur au moment où s’afficha la bannière de cookies.

Là je le tenais ce vaurien qui pensait pouvoir tout faire à ma place ! Je me disais en moi-même “alors on fait moins le malin, Atlas, quand on fait face au RGPD ? Pas si facile de jouer les humains, hein ?” C’est simple, de mon point de vue, il était fait comme un rat, il ne s’en sortirait jamais. Dès l’entame de la procédure, il allait devoir capituler et me demander mon avis. “On fait quoi chef, on clique où ?”, allait-il me dire, ce méritant Atlas qui, à défaut de porter mon monde numérique, allait finalement être mon porteur d’eau. J’étais sur le point de remporter une victoire très nette, sinon définitive, face à l’IA.  

Alors qu’en fait pas du tout. Tout à coup, dans un mouvement de premier ministre de la France, c’est-à-dire le type de mouvement rapide et borderline paniqué de celui qui sait qu’il ne sera pas aux commandes très longtemps, la souris s’est déplacée sur la bannière pour cliquer sur le désormais célèbre “refuser tout”. Et c’était tout. L’obstacle surpassé, la petite souris de GPT était déjà en train d’entrer mes dates d’aller et de retour de Londres, de choisir mes gares d’arrivée et de départ. ChatGPT venait de choisir pour moi, et pour des mois, le sort des cookies sur mon navigateur.

En toute détente, il avait fait ça. Comme si ça n’avait aucune importance, comme si le RGPD n’était qu’un minuscule détail dans mon existence. C’était très humiliant comme situation, surtout pour moi qui avais décidé de fonder ma carrière sur le sujet, choix discutable s’il en est, choix qui émanait néanmoins d’une personne que j’apprécie énormément, moi-même. Je commandais immédiatement un matcha latte pour méditer la question. Il était bien le matcha latte aussi, de ce côté-là, toujours aucun problème. En revanche, 7 euros le coût de la séance méditative, ça me paraissait un peu exagéré, c’était cher payé, surtout dans le 12ème, tout ça pour constater que j’avais perdu le contrôle de mes cookies.

Souhaitez‑vous que je procède au paiement ?” m’avait finalement demandé chatGPT. Invitation que je déclinai sans retour possible. Je n’avais plus le cœur à aller à Londres de toute façon, et pour être franc, je n’avais plus le cœur à rien du tout. Tout ce que je souhaitais c’était de ne plus jamais avoir à m'asseoir sur un tabouret de coffee shop, ni entendre parler de pièces de design japonaise, toute cette petite aventure m’avait en fait parfaitement dégouté, je n’avais plus d’appétit pour rien. Je quittais les lieux cuit de l’intérieur par un sentiment de vide assez net, non sans avoir remercié le personnel pour la qualité de la connexion internet gratuite ; à l’extérieur, le temps était gris et clair. Il y avait aussi, un peu de vent.

En marchant, j’en vins à ce constat évident : ça allait forcément réjouir les agents de la CNIL (et des autres autorités de protection des données) cette affaire. Bel effet d'aubaine pour ceux-là, on avait enfin trouvé la parade, réglé le problème, il suffisait de demander à Atlas de fermer toutes les bannières pour que le consentement ne soit plus donné nulle part. Finito les cookies, c’était plié. 

Imaginer les agents de la CNIL rayonner d’un bonheur sincère m’émut, beaucoup, beaucoup trop à vrai dire, car le bonheur, même quand il est administratif, c’est contagieux. Mais en dépit de cette liesse collective, une inquiétude demeurait. Le comportement d’Atlas me semblait poser tout un tas de questions, sinon juridiques, au moins éthiques. La liberté de refuser, de dire non, de ne pas consentir, j’avais cru jusque-là que c’était plutôt un combat dans l’air du temps. Sur ça aussi m’étais-je trompé ? De toute façon, mis à part mon numéro de téléphone, je n’étais plus sûr de rien, et même lui, de temps à autre, j’en venais à l’oublier. J’étais, comme qui dirait, dans de sales draps.

Le consentement, selon Atlas

Du point de vue strictement légal, le comportement d’Atlas était, à vrai dire, irréprochable. On ne pouvait pas lui faire grief de grand-chose. L’idée était la suivante : si l’utilisateur ne lui donne pas d’indication contraire, l’agent Atlas va prendre la décision qui va en faveur d’une faible prise de risque, c’est-à-dire refuser les cookies. C’est le principe même du privacy by default. Dans les textes, on ne fait pas plus conforme que ça. L’esprit du RGPD est ici respecté à la lettre. Et le fait que la décision ait été automatisée n’y change rien : un refus reste un refus effectif, même quand il vient d’un robot à qui vous avez donné, un peu distraitement, les clés de votre vie numérique.

On m’opposera sans doute que dans une telle hypothèse, le choix n’est pas libre, puisque Atlas refuse des choses sans me consulter. Ca pourrait se tenir, le RGPD n’établit-il pas une exigence de liberté de la volonté au moment de choisir ? Pas tout à fait. Si ce texte exige que le consentement soit libre, il ne pose aucune condition à un refus valide. Dit autrement, le consentement doit être libre, mais le refus n’a pas besoin de l’être. Dit encore autrement, dans les faits, il est toujours plus facile de refuser les cookies que de les accepter, puisque le refus n’a pas de modalités spécifiques. D’ailleurs la CNIL elle-même ne dit-elle pas que tout ce qui n’est pas un consentement doit être considéré comme un refus ? ChatGPT de ce point de vue-là a bien retenu la leçon. “Si je n’ai pas d’instruction contraire, je refuse les cookies” se disait-il en son for intérieur, en français et en swaili, car il connaissait ces deux langues. Point final.

On me dira aussi qu’il peut se tromper et que c’est très grave. Ça s'est vu, parfois chatGPT hallucine, parfois il fait n’importe quoi. C’est pas faux, mais on sent qu’ils se sont sérieusement posés la question chez OpenAI, ils ont bossé le sujet, et il faut convenir (après plusieurs essais) que l’agent est vachement fortiche quand il s’agit de refuser les cookies. Si bien que si le risque d’erreur existe toujours, il est cependant négligeable, tout comme moi, à cause de Nietzsche.

Là où ça se complique un peu sur le plan juridique, c’est que ça donne une idée de la facilité avec laquelle l’IA d’OpenAI prend des décisions à notre insu, sans nous prévenir, lorsqu’il prend la main sur notre navigation. A titre d’illustration, vous ne pourrez pas opposer à un site une phrase du style « ce n’est pas moi, c’est l’IA qui a décidé » pour contester un choix fait par Atlas. Concrètement, si Atlas ferme le bandeau en refusant les cookies, vous aurez simplement exercé votre droit de refus (rien de dommageable là-dedans, on peut en convenir). En revanche, s’il accepte des conditions d’utilisation à votre place pour finaliser une réservation, vous serez en principe tenu par cette acceptation comme si vous l’aviez donnée vous-même. Utiliser un agent ne vous décharge pas de vos engagements : en cas de litige, on estimera que l’agent était sous votre contrôle et que vous avez consenti aux actes nécessaires qu’il posait pour votre compte. En droit, cela s’apparente à un mandat tacite.

Atlas, cookie blocker

Si sur le plan juridique, ça tient à peu près la route, sur le plan éthique, en revanche, c’est une autre paire de manches. On pourrait aller jusqu’à dire que c’est même à peu près ce qui se fait de plus dégueulasse sur tous les plans, enfin on pourrait aller jusque-là si cette tribune était ce qu’elle n’est pas, à savoir un lieu où déverser sa colère. 

Au lieu de ça, on se contentera de conclure (car il faut toujours conclure, hélas vient toujours le moment de se quitter) qu’Atlas n’est rien d’autre qu’un bloqueur de cookies. Et ça c’est un peu le coup de grisou pour la presse indépendante.

Si on prend pour exemple l’industrie des médias, et plus particulièrement la presse française, il faut reconnaître que c’est d’une ironie cruelle. ChatGPT, qui avait déjà pompé les articles, les chroniques, les enquêtes, les analyses, jusqu’à la moindre virgule disponible sur le web, vient maintenant leur couper les vivres. Après avoir aspiré les mots, il ferme les robinets publicitaires. 

De ça, certains pourront évidemment se réjouir, surtout ceux plutôt opposés au concept de presse libre et de démocratie. Mais qui aujourd’hui pour faire barrage à une telle glissade ? Est-ce que ça intéresse encore quelqu’un de payer un journaliste ? Alors évidemment certains diront que ça manque un peu d’élégance, et même d’un peu de respect, notamment à l’esprit des Lumières (si ça vaut encore quelque chose). Ils se sont quand même vachement battus pour la liberté d’expression et de la presse, je veux dire Voltaire, Diderot, Rousseau, Montesquieu, enfin à ce compte-là tous les influenceurs Instagram du XVIIIème siècle pourraient y passer, la liste est longue. Mais, au fond, est-ce finalement si grave ? Peut-être n’y a-t-il rien de tel que d’être réduit au silence pour sentir qu’on a enfin quelque chose à dire. Je m’égare un chouia, je m’en rends compte.

Enfin nous sommes quand même en train de déléguer à une IA le champ entier du consentement. Ailleurs que chez Atlas, pas de consentement. Chez Atlas, en revanche, le consentement est partout. Atlas saura tout de nous, et ne laissera rien aux autres. 

Qu’est-ce qui pourrait bien mal tourner ? Après tout, ils ont l’air raisonnables, ceux qui pilotent tout ça. Et les prédécesseurs de Sam Altman ont plutôt bien montré l’exemple : Cambridge Analytica, les milliards d’amendes, tout ça avait été parfaitement géré. Rien d’inquiétant, finalement. Au fond, c'est peut-être seulement la fin du monde, ça arrive tout le temps.

Des solutions ?

Je marchais toujours, un peu sonné, un peu las. Cependant, j’avais au moins pour moi la consolation professionnelle de me dire que j’étais employé par une société qui travaillait déjà sur le sujet. L’information me venait de notre équipe produit, qui planchait sur une version de notre CMP incontrôlable par un agent. On est toujours là pour aider, il ne faudrait pas qu’internet s’inquiète trop vite, on est sur le coup.

En attendant, il reste toujours le cookie wall. Ce n'est pas toujours la meilleure expérience utilisateur, mais c’est efficace. J’ai essayé, ça marche, Atlas s’avoue vaincu, rapidement. Vite il demande de l’aide, il appelle les secours. On clique où, chef, on accepte ? 

De toute façon, le cookie wall finira par se généraliser. Les éditeurs n’auront plus le choix : ce sera le cookie wall, ou disparaître tout à fait. La CNIL vient d’ailleurs de commander un sondage pour en faire l’apologie. Apparemment, et alors qu’il y a un trou dans les caisses qu’on arrive pas à combler, les français seraient prêts à casser leur livret développement durable pour accéder à du contenu en ligne qui jusqu’à présent était gratuit. Ce serait même une opportunité de croissance pour les entreprises car d’après la CNIL il existerait “un vivier important de personnes intéressées par des offres payantes leur permettant de mieux protéger leurs données personnelles”. Personnellement j’ai quelques doutes, un vieux réflexe cartésien, je me suis toujours méfié des viviers. A mon avis, c’est plutôt l’internet gratuit et ouvert qu’on assassine, au profit des grandes plateformes et de leur contenu gratuit généré par IA, mais qui, aujourd’hui, pour s’en soucier vraiment ? 

En poussant la porte de nos bureaux, je me surpris à penser que j’aurais peut-être mieux fait de me spécialiser dans les tabourets. Au moins, eux, quand ils font mal, on sait pourquoi, on sait à cause de qui. Internet, décidément, c’est pas moderne.

L'auteur
Les auteurs
Thomas Adhumeau
Chief Privacy Officer at Didomi
French Commercial/IT Lawyer and Certified Information Privacy Professional by IAPP.
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Thomas Adhumeau
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